|
||||
|
||||
|
Aucun match |
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
connect 87.98.139.124:27035;password 123
Team non fair play et qui répecte pas le réglement ne mais pas la pause on demande la pause il dit non pourquoi sa fear de loss donc il joue en 4vs5 donc ne pas faire de tournois avec eux team de rageux et de noob non fair play sinon gl pas hf pour raison non fair play a bobby
Team de no fair play qui lance alors kon est 4vs5 et qui refuse de mettre pause pour avoir la victoire gg les bots
Bonjour à tous.
Je
suis en dépresison depuis 5 ans, depuis que je me suis faite
pseudo-violé (j'ai du mal a accepter que ce puisse etre un viol et pas
juste un gars qui voulait abuser...mais bon) depuis j'ai des haut et des
bas. Il y a à peine trois mois de ca, j'étais en plein dedans avec les
crises de larmes et tout ce qui s'en suit, ca a duré deux mois sans
cesse, ce qui me parait long par rapport à quand j'ai des bas habituel..
Bref, j'ai trouvé du travail, j'ai repris les études, je mes suis faite
des ami(e)s, tout semble aller pour le mieux. Et ca reviens. J'en suis
lassée. Plus que marre. J'ai envie de me tuer, j'y pense dès que je ne
suis pas spéciallement ocupée "hum, oué, en voila une bonne idée, en
finir avec tout ca..." vous voyez à peu près. Mais je suis trop fatigué
de lutter, trop, je n'y arrive plus. Je n'arrive plus a me remonter le
morale, ou a me laisser remonter le moral. J'ai envie d'avoir une
maladie grave, tellement grave que je pourrai mourire sans me dire que
c'est de ma faute si ma famille et mes proches souffriront si je meurs.
Je
suis stressée, angoissée, anxieuse, je fait souvent des crises, je dors
pas pendant un mois, puis je fait que ca tout le temps, je ne mange
plus, mais l'apétit ne reviens pas. L'appetit sexuel non plus ne reviens
pas. J'ai peur de moi meme, je maigris, je suis maigre, je me trouve
encore trop enrobée. Rien ne tourne rond dans ma tete, je n'arrive plus a
me concentrer, je suis abrutie par cette depression et ca m'enerve de
réagir lentement. Ca m'enerve d'etre égoiste a ce point que de tomber
dans la facilité, et de ne pas lutter, mais je n'y arrive plus.
Désolé
si ca à été long, et si ca vous à enuyé. Si quelqu'un à eut la bonté de
lire ces ligne, peut-il me dire si je deviens folle? J'en ai vraiment
l'impression, j'ai l'impression de le faire expres....
Merci
Dans la psychiatrie, la rage est
l'état mental le plus extrême du spectre de la colère. Lorsqu'un
patient est sujet à la rage, cela se termine lorsque la menace n'est
plus oppressante ou que le patient atteint de rage est immobilisé. Une
autre fin du spectre est l'ennui1. Des problèmes psychopathologiques
tels que la dépressionaugmentent les chances et l'exposition à la
rage 2,3.
Une
recherche a démontrée que l'espèce humaine eut une expérience avec la
rage depuis les étapes initiales de l'évolution sexuelle. Le stimuli de
laréponse combat-fuite le montre 4. Les hommes et les femmes font
expérience d'une puissante poussée d'hormones lors d'une confrontation
face à une situation menaçante3 ce qui résulte soit à une violence
physique, soit à une fuite de la menace. Les actuelles menaces ont
évoluées depuis les origines de la race humaines mais la réponse
combat-fuite reste la même. La rage est également un état d'esprit
durant lequel de très grandes charges d'adrénaline sont libérées et le
corps, comme précédemment expliqué, retourne à un instinct primaire.
Dans cet état d'esprit, une seule pensée à la fois est transmise et est
ainsi incapable d'accomplir plus, ce qui fait que dans cet état
d'esprit, l'émotion motive beaucoup plus que la pensée personnelle.
La
rage peut parfois conduire à un état d'esprit durant lequel l'individu
expérimente ses propres croyances, et est souvent capable d'accomplir
certaines choses qui, normalement, semblent physiquement impossibles.
Durant ces expériences, la rage décharge une très forte dose
d'adrénaline dans tout le corps. Cela augmente la force physique et
l'endurance de l'individu. Les sens deviennent extrêmement plus
développés à cause de fortes quantités d'adrénaline dans le corps, et,
contrairement à la fin, réduit également la sensation de douleur. Les
gens atteints de rage peuvent également faire l'expérience d'une sorte
d'émotion lente. Un individu atteint de rage peut également percevoir la
vision du tunnel, une petite surdité, une hausse des palpitations du
cœur et une hyperventilation. Il se concentre seulement sur la source de
sa colère.
D'après
les psychologues, la rage est un comportement que n'importe quel
individu peut exhiber sous toute forme. La rage est souvent utilisée
pour dénoter les agressions hostiles/affectives/réactives. Elle dénote
l'agression lorsque la colère est présente, motivée par les blessures
affligées aux autres, et est caractérisée par des pensées impulsives et
un manque de réflexion. Ce type comportemental dont personne ne
souhaiterait voir chez d'autres individus ne persiste souvent pas lors
de situations extrêmes. Certains psychologues, tels que Bushman et
Anderson, expliquent que la dichotomie hostile/prédateur, communément
employée comme terme dans la psychologie, ne définit pas pleinement la
rage, depuis qu'il est possible pour la colère de motiver l'agression,
provoquant un comportement rancunier, sans y inclure les pensées
impulsives qui sont une caractéristique de la rage.
Ils ciblent
notamment des individus ou des groupes tels que Seung-Hui Cho dans
la fusillade de l'université Virginia Tech ou Eric Harris et Dylan
Klebold lors de la fusillade du lycée Columbine, et autres attentats
suicide; tous ceux-là ont clairement expérimenté une intense colère et
de haine, mais dont la pensée (souvent durant plusieurs périodes
annuelles) et le manque d'impulsion comportementale sont aisément
observés (DiGiuseppe & Tafrate, 2006). La rage provient de la
colère, et ce, dans certains cas où la colère est présente, repoussant
les limites du possible de l'individu. Plusieurs effets en provenance de
la colère, et dont un individu l'exhibe, ont un lien très proche avec
son comportement habituel. La rage est considérée comme étant une
réaction d'urgence, durant laquelle nous, en tant qu'humain, sommes
exposés lors de grands bouleversements liés à la vie. La colère a
tendance à être exprimée lorsqu'une personne fait face à une menace
concernant leur fierté, leur position, leur statut ou leur dignité
(Anderson, 2001).
L'expression de
la rage peut être très intense, souvent distinguée par une très forte
défiguration et par la menace (ou l'exécution) des attaques physiques.
La rage est associée aux individus ayant des problèmes
psychopathologiques. Cela peut conduire à une très forte violence
physique, voire même la mort (Greene et al., 1994). L'estime de soi est
un autre facteur de la rage ; une évidence montre que certains individus
se sous-estimant compenseraient leurs blessures en infligeant des
blessures physiques aux autres (Walker & Bright, 2009). Certains
psychologues voient la rage comme étant une cause interne, incluant une
attaque envers soi plutôt qu'une attaque envers les autres. Ils pensent
que cela conduit la rage à être plus intense et plus longue. Ils pensent
également que la rage "auto-infligée" est une réponse narcissique à une
partie des blessures antérieures. La rage, sous ses airs de théorie,
est causée par une colère accumulée par des traumatismes du passé. Ces
pensées sont stockées au plus profond de notre mémoire (King, R. 2007).
trop tard je l'ai déjà fait sur une autre fiche , si tu veut on peut aller sur des sujets plus funs , du genre l'extrapolation cybernettique des nombre à influence cardinales en admentant que la friction des atome de la celulle de vg0220 avec des neutrons à sens thermique , pourrait entrainer la surcharge atomique de la terre sachant que le formule d'intrapolation des végétaux peut faire subsister à elle seule cohabiter plusieurs millions de trous noirs et planètes tout en ne se faisant pas aspirer
La Chine (en sinogrammes traditionnels %u4E2D%u570B ; en sinogrammes simplifiés %u4E2D%u56FD ; en pinyin ) est un pays d'Asie de l'Est dont deux États prétendent actuellement détenir la souveraineté : la République populaire de Chine qui contrôle 99,6 % de son territoire et la République de Chine, qui contrôle essentiellement Taïwan. Elle s'étend des côtes de l'océan Pacifique au Pamir et aux Tian Shan et du désert de Gobi à l'Himalaya et aux confins de la péninsule indochinoise, couvrant 9 677 009 kilomètres carrés. Sa population de plus de 1 350 millions d'habitants (plus de 1 330 millions pour la RPC en 2010 (estimation), et plus de 20 millions pour la République de Chine1) est la première au monde et représente plus du cinquième de la population mondiale.
La Chine fut pendant des siècles la civilisation la plus avancée2, surpassant le reste du monde dans de nombreux domaines tels que lessciences, la médecine ou les arts2. Elle fut à l'origine de nombreuses inventions majeures : on peut par exemple citer la boussole3, l'imprimerie4 , le papier5, le billet de banque6, les pâtes alimentaires7ou la poudre à canon8. La civilisation chinoise a fortement imprégné toute l'Asie de l'Est, notamment aux niveaux religieux (confucianisme et taoïsme) et linguistique (les sinogrammes ont été utilisés dans toute la région et de nombreux mots chinois sont présents dans les langues qui y sont parlées).
La civilisation chinoise, qui perdure depuis près de cinq mille ans, est l'une des plus anciennes civilisations au monde, et est parfois citée comme la plus ancienne civilisation continue9. Elle trouve son origine dans la vallée du Huang He puis s'est étendue vers le sud (conquête des territoires au sud du Yangzi Jiang dès la dynastie Han), vers l'ouest (premières incursions en Asie centrale sous les Han, extension temporaire jusqu'à la mer Caspienne sous les Tang, conquête du Xinjiang et du Tibet sous les Qing10) et vers le nord (la dynastie Qing, d'originemandchoue apporta à la Chine la Mandchourie et la Mongolie). Au cours de son histoire la Chine a été à plusieurs reprises divisée puis réunifiée et elle a été par deux fois entièrement conquise par des étrangersN 1 (par les Mongols au xiiie siècle et par les Mandchous au xviie siècle), bien que ceux-ci aient fini par adopter les coutumes et le système administratif chinois pour gouverner l'empire. La dernière dynastie impériale, les Qing (la dynastie d'origine mandchoue qui régnait sur le pays depuis 1644), a connu une période de déclin durant la phase d’expansion coloniale des pays occidentaux, menant le pays de défaite en défaite à partir des guerres de l'opium. C’est seulement après la victoire contre l’armée japonaise en1945 que la Chine a pu se libérer des interventions étrangères.
Politiquement, les deux États qui prétendent détenir aujourd'hui la souveraineté sur la Chine sont :
Le pays est avant tout caractérisé par la très longue histoire d’un peuple, de sa très riche culture, de sa langue et de son écriture si particulière, de sa pensée. La « réalité chinoise » échappe à de nombreux observateurs occidentaux, aujourd’hui comme à l’époque de sa découverte par les premiers missionnaires. Dans la seconde moitié du xxe siècle, les nombreuses querelles idéologiques autour du maoïsme et de la Révolution culturelle n’ont pas contribué à éclaircir les débats. Aujourd’hui la Chine est dans une période d’ouverture et de développement économique accéléré. Même si de nombreux problèmes restent à résoudre, il semble que les réformes en cours aient permis au peuple chinois de déployer son industrie et que sa puissance soit désormais comparable à celle des grands pays occidentaux. Elle est aujourd’hui souvent qualifiée d’« usine du monde » et des études ont montré que le panier d’un ménage français, dans sa partie non alimentaire, contenait pour moitié des produits fabriqués en Chine.
Géographiquement, la Chine a progressivement atteint depuis la dynastie fondatrice des Qin en 221 av. J.-C. les proportions d’un continent. Son histoire est rythmée par des mouvements d’unification suivis de désintégration, les longues périodes de stabilité correspondant aux grandes dynasties étant entrecoupées et reliées par des périodes de division et dechaos. C’est cependant la continuité de sa culture et sa relative unité politique qui font dire aujourd’hui que ce serait la plus vieille civilisation vivante du monde. Une de ses caractéristiques fondatrices est probablement le culte de la chose écrite, qu’on peut faire remonter aux pratiques oraculaires de la scapulomancie et au Livre des Mutations, et qui irrigue toute l’activité intellectuelle. Sur la pensée de Confucius (551 av. J.-C. - 479 av. J.-C.), Maître éducateur, et sur celle de ses disciples Mencius et Xunzi, le confucianisme a été fondé, puis utilisé comme doctrine d’État par la plupart des empereurs qui se sont succédé sur le trône. D’autres courants de pensée et d’autres personnages ont contribué à former la culture chinoise, ainsi Lao-tseu et le taoïsme, le bouddhisme, le néo-confucianisme et jusqu’au marxisme plus récemment. Les importants apports extérieurs du bouddhisme ou du marxismemontrent que, contrairement à une idée reçue, la Chine ne s’est isolée du reste du monde que pendant une courte partie de son histoire.
Tout au long de leur histoire, les Chinois ont utilisé plusieurs noms pour désigner leur pays. Aujourd'hui, le plus usité d'entre eux est en sinogrammes traditionnels %u4E2D%u570B ; ensinogrammes simplifiés %u4E2D%u56FD ; en pinyin (prononcé /djongkwo/). On serait tenté de croire que « zh%u014Dngguó » signifie « pays du milieu » ou par abus de langage en France « empire du milieu ». Il en est tout autrement. L’explication suivante tente d’apporter des éléments de réponse aux origines et à la signification de « zh%u014Dngguó ».
Lorsqu’ils envisagèrent l’établissement d’une république, Sun Yat-sen et ses compagnons ne voulurent pas reprendre le terme « zh%u014Dngguó », pourtant courant, car il était employé par les puissances impérialistes occidentales ; ils voulaient encore moins de « Shina » (%u652F%u90A3), terme réducteur utilisé par les Japonais durant les guerres sino-japonaises, imprégné de colonialisme, qu’on retrouve dans la transcription chinoise de Indochine (%u5370%u5EA6%u652F%u90A3). Ils choisirent de combiner les caractères « zh%u014Dng » (%u4E2D) et « huá » (%u83EF chin.trad. %u534E chin.simpl.). Le sinogramme« zh%u014Dng » viendrait de "zh%u014Dngyuán" (%u4E2D%u539F chin.trad. et chin.simpl.) qui signifie "les plaines du centre" en référence au berceau de la première civilisation chinoise situé quelque part entre le fleuve Jaune et le Yangtse. Quant au sinogramme huá, qui peut prendre aujourd’hui le sens de « en fleur », « magnifique » ou « illustre », est l'un des éléments de huáxià, terme qui désigne dans les écrits des Royaumes combattants les premiers Chinois, « les tribus de Huang di et de Yandi ». Qian Mu (%u9322%u7A46), historien, considère qu’il s’agit du nom de leur territoire, Hua étant une montagne du Henan, Xia l’ancien nom de la rivière Han (%u6F22%u6C34). D’autres historiens pensent que l’ethnie Xia, qui aurait donné son nom à lapremière dynastie de l’histoire chinoise, était qualifiée de hua, dont un des sens est « peint », du fait que ses membres se tatouaient. Le terme zh%u014Dnghuá fut mentionné pour la première fois en 1894 par Sun Yat-sen à Hawaii dans un discours. Il est aujourd'hui inclus dans les appellations de la République de Chine(Zh%u014Dnghuá Mínguó ; %u4E2D%u83EF%u6C11%u570B / %u4E2D%u534E%u6C11%u56FD) et de la République populaire de Chine (Zh%u014Dnghuá Rénmín Gònghéguó ; %u4E2D%u83EF%u4EBA%u6C11%u5171%u548C%u570B / %u4E2D%u534E%u4EBA%u6C11%u5171%u548C%u56FD).
Le mot « zh%u014Dngguó » (Chine), ayant à l’origine un nombre de sens restreints, a pris un sens plus large et désigne désormais l’ensemble du territoire chinois. Aujourd'hui, ce mot fait généralement référence à la Chine continentale (%u4E2D%u570B%u5927%u9678, zh%u014Dngguó dàlù en mandarin), ou aussi à la République populaire de Chine, Hong Kong et Macao inclus, plus rarement encore à l'ensemble formé par la RPC et la République de Chine (dont le territoire compte principalement l'île de Taïwan), ce qui correspond alors à la zone économique de la « Grande Chine » (%u5927%u4E2D%u83EF%u5730%u5340).
%u5408%u4E45%u5FC5%u5206,%u5206%u4E45%u5FC5%u5408 : « La Chine unie se divisera ; dispersée, se recomposera ». (Histoire des Trois Royaumes)
Dès le Néolithique existaient en Chine des sociétés organisées sédentaires qui pratiquaient l'agriculture et l'élevage. La culture du riz apparaît vers 5000 av. J.-C. Bien que des objets de bronze aient été trouvés sur le site de la culture de Majiayao (entre 2300 et 2700 av. J.-C.), il est généralement admis que l'âge du bronze en Chine a commencé aux alentours de 2100 av. J.-C., durant la dynastie des Xia11,12. Mais c'est sous la dynastie des Shang (de 1766 à 1122 av. J.-C.) que le travail du bronze atteint tout son développement.
La Chine est un foyer majeur de civilisation. Elle est devenue dès la fondation de l'empire par la dynastie des Qin une vaste zone relativement unifiée politiquement et linguistiquement, avec une culture avancée, devançant le reste du monde dans de nombreux domaines tels que les arts, la médecine et les techniques.
Durant deux millénaires, la Chine a subi l'influence alternée de forces centrifuges et centripètes. Lorsque le pouvoir central de la dynastie impériale se délitait et que la cour était la proie des factions rivales et des intrigues, que l'administration ne pouvait plus remédier aux famines et aux catastrophes naturelles et qu'elle ne parvenait plus à contenir la pression des « barbares » qui opéraient de vastes razzias dans les régions frontalières, des mouvements de révolte de paysans affamés déchiraient le pays, des sectes voyaient le jour, et les provinces lointaines se retrouvaient sous la coupe de chefs de guerre ne reconnaissant plus l'autorité de l'empereur. Enfin, ceux-ci se proclamaient eux-mêmes Fils du Ciel, divisant l'empire en royaumes rivaux se livrant à des guerres incessantes et montrant ainsi que l'empereur avait perdu le Mandat du Ciel (Tianming).
Quand un chef de guerre, parfois issu de la paysannerie comme Zhu Yuanzhang, le fondateur de la dynastie des Ming, se révélait plus habile que les autres et parvenait à reprendre le contrôle de l'intégralité du pays, on considérait qu'il avait reçu un nouveau Mandat du Ciel et qu'il était légitime qu'il fonde une nouvelle dynastie. En près de deux millénaires, plusieurs royaumes furent fondés sur le territoire chinois par des ethnies non-Han ou mixtes, tels que les Liao ou les Jurchen. Enfin, deux grandes dynasties ont régné sur l'ensemble de la Chine, bien qu'étant d'origine étrangère : celle des Yuan, mongole, et celle des Qing, mandchoue.
Après les premières dynasties, telles que celles des Shang et des Zhou, qui n'occupent que la partie la plus centrale du pays, le grand unificateur de la Chine est l'empereur Qin Shi Huang, fondateur de la dynastie Qin (qui a donné son nom à la Chine) en -221 av. J.-C., ainsi que de la Grande Muraille de ChineN 2. L'armée enterrée qui garde encore aujourd'hui son mausolée à côté de Xi'an a été retrouvée en 1974.
Sous les Han (de -206 av. J.-C. à 220 ap. J.-C.), les Tang (de 618 à 907), puis les Song (de 960 à 1279), le pays connait de longues périodes de paix, pendant lesquelles la Chine peut être comptée au premier rang des nations les plus importantes du monde, par sa population, sensiblement égale à celle de l'Europe, mais aussi par ses innovations, sous les Tang et sous les Song en particulier.
Entre ces brillantes dynasties cependant, la Chine connait des périodes troublées, avec des périodes de guerres civiles pendant lesquelles elle perd son unité. C'est notamment le cas de la période séparant la chute des Han, en 220 ap. J.-C. avec l'apparition des Trois Royaumes, jusqu'en 581, date à laquelle la dynastie Sui réunifie la Chine, préparant ainsi l'avènement des Tang. De même, une période de troubles, les Cinq dynasties et les dix royaumes, sépare les Tang de la dynastie des Song, pendant laquelle s'épanouit la culture chinoise à son apogée.
Après le traumatisme de l'invasion mongole opérée par les héritiers de Genghis Khan, la dynastie Yuan, celle-ci prend le pouvoir dans le nord de la Chine à partir de 1234, et proclame sa souveraineté sur la Chine en 1271, en dépit de la résistance acharnée de la dynastie des Song dans le sud de la Chine jusqu'en 1279.
Une nouvelle dynastie d'ethnie Han reconquiert finalement le pouvoir en 1368 ; c'est la dynastie des Ming, qui s'efforcera de retrouver la gloire du passé, sans toujours en retrouver le dynamisme.
En 1644, une nouvelle dynastie « non-Han », mandchoue cette fois, s'empare du trône de Chine et fonde la dynastie des Qing, aboutissement de l'œuvre de Nurhachi, le véritable fondateur de cette lignée qui ne s'achevera qu'avec l'empereur Puyi, « le dernier empereur ».
Même pendant les périodes d'unité, la culture chinoise a toujours consisté en un tissu très composite, et la variété des cuisines, des dialectes, des habitudes et des modes de vie ne doit pas être éclipsée par l'étonnante unité culturelle, administrative et politique de ce pays à l'échelle d'un continent. Cette unité et continuité ne sont pas sans rapport avec l'emploi d'une écriture relativement détachée de la phonétique, qui permet de noter de la même façon des langues et des dialectes très différents.
Lors de la Révolution industrielle inaugurée en Angleterre, la Chine des Qing se ferma aux influences étrangères : cela contribua sans doute, dans un contexte d'internationalisation des échanges et de colonialisme, à son déclin économique et technique. Suite aux guerres de l'opium, les Traités inégauxforcèrent l'empire Qing à diviser son territoire en zones d'influence attribuées aux Huit armées étrangères alliées, ouvertes sans conditions au commerce étranger : l'Allemagne, par exemple, dominait le Shandong, la France le Yunnan. L'économie du pays, axée sur le commerce de l'opium, fut ruinée, son autonomie politique abolie de facto.
En 1851 commença la révolte des Taiping, alimentée par les croyances des sociétés secrètes de Chine méridionale, et prônant un mouvement de réformes radicales. Mal organisée, l'armée des Taiping fut défaite en 1864, avec l'appui des troupes franco-britanniques.
Lors de la première guerre sino-japonaise (1894-1895), le Japon vainquit les troupes impériales, et obtint l'île de Taïwan et les îles Penghu a travers letraité de Shimonoseki. En 1898, le Royaume-Uni obtint une concession de 99 ans sur les Nouveaux Territoires (y compris New Kowloon et Lantau). Le Royaume-Uni, la Russie, le Japon, la France, l'Allemagne et la Belgique tirèrent parti de l'état de déréliction croissante du pays pour élargir chacun sa sphère d'influence.
Sous la pression d’intellectuels et hommes politiques progressistes, le choix d'un régime républicain est décidé en 1911 et la République est proclamée en 1912 par Sun Yat-sen ; le dernier empereur, Puyi, abdique. Yuan Shikai, devenu président, proclame le rétablissement de la monarchie en 1915. Sa mort, en 1916, contribue au chaos économique et politique du pays : la conférence de Paris, en 1919, attribue le Shandong, revendiqué par l’Allemagne récemment défaite, au Japon. Le mouvement du 4 mai 1919 éclate en signe de protestation.
En 1921, le Parti communiste chinois est créé à Shanghai. Entre-temps, Sun Yat-sen a multiplié les contacts et demandes d’assistance auprès de la jeune Union soviétique. En 1923, il fonde à Canton l’académie militaire de Huangpu, destinée à former une armée chinoise moderne : Tchang Kaï-chek en prend la direction. À la mort de Sun Yat-sen en 1925, Tchang Kaï-chek mène avec succès l’Expédition du Nord, reprenant aux seigneurs de guerre la moitié nord du pays. En avril 1927, il proclame l’établissement de la capitale à Nankin, instaurant la période dite de la décennie de Nankin. La capitale communiste, Wuhan, est reprise en 1928 par l'Armée nationale révolutionnaire du Kuomintang : le parti nationaliste a le contrôle nominal de l’ensemble du pays et obtient une reconnaissance internationale.
Fin 1931, Mao Zedong proclame la République soviétique chinoise. Fin 1934, chassé par l'armée de Tchang Kaï-chek, il entame la Longue Marche (12 500 kilomètres), fuyant vers le Nord avec 100 000 hommes, dont 86 000 soldats de l'armée rouge. Fin 1935, il se fixe avec les quelques dizaines de milliers de survivants à Yan'an. En 1932, le royaume fantoche de Mandchoukouo dont Pu Yi était le souverain nominal avait été établi par les Japonais en Mandchourie, réduisant considérablement le support industriel du Kuomintang. À l'été 1937, l'invasion massive de la partie orientale de la Chine par le Japon déclencha la deuxième guerre sino-japonaise. Menacé par l’occupation japonaise et les mutineries de ses troupes, le parti nationaliste s’allia aux communistes contre l'envahisseur. Exacerbée par le massacre de Nankin en décembre 1937 et les multiples exactions contre les civils, la lutte antijaponaise fortifia cette alliance jusqu’en 1940, où des conflits entre communistes et nationalistes reprirent épisodiquement.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis accordèrent une aide financière massive au Kuomintang dans le cadre de l’effort de guerre antijaponais ; les traités inégaux furent abolis par les Américains et les Britanniques en 1943. En février 1945, la conférence de Yalta autorisa l’Union soviétique, avec l’accord tacite du Parti communiste chinois, à chasser l’armée japonaise de Mandchourie.
En 1947, l’aide américaine, s’avérant inefficace, prit fin. En 1948, les troupes du Kuomintang étaient démoralisées, épuisées par la guerre antijaponaise et la corruption du parti nationaliste. Dès la République soviétique chinoise du Jiangxi et surtout après son installation à Yan’an, Mao Zedong avait rompu avec les principes marxistes-léninistes traditionnels, fondés sur les révolutions urbaines à base ouvrière. Dans les territoires qu'il occupait, il poussait une réforme agraire, menant une guérilla paysanne et ralliant les masses rurales. En janvier 1949, son mouvement avait rallié la majorité du pays et Pékin fut prise sans combat par l’Armée populaire de libération ; elle redevint capitale de la Chine sous l'appellation internationale de Beijing. Entre avril et novembre, la plupart des autres villes tombèrent sans grande résistance aux mains des communistes.
Le 1er octobre 1949, Mao Zedong proclamait la République populaire de Chine à Pékin. En décembre, Tchang Kaï-chek proclamait Taipeicapitale provisoire de la République de Chine.
La modernisation voulue de l'économie chinoise se réalisa avec la politique économique du Grand Bond en avant, politique irrationnelle menée à la fin des années 50 et qui entraina unefamine sans précédent, responsable de 15 à 30 millions de morts.
Mais la modernisation de la Chine, et la reconquête de son rang dans le monde, étaient loin d'être achevées. Une nouvelle révolution, économique celle-là, s'est en effet dessinée en décembre 1978, lors de la troisième session plénière du 11e comité central du parti, sous l'impulsion de Deng Xiaoping, avec le nouveau concept d'« économie socialiste de marché »13.
Après 20 années de réformes et d'âpres négociations, les efforts entrepris ont été couronnés par l'adhésion de la Chine (et de Taïwan à cette même date) à l'Organisation mondiale du commerce (l'OMC), à compter du 1er janvier 2002, lui donnant les outils nécessaires à la croissance économique spectaculaire qu'on lui connait aujourd'hui. Le bénéfice de cette croissance est certes indiscutable pour la Chine, mais ne s'ensuit pas d'évolution sociale pour les catégories ouvrières, ce qui n'est pas sans rappeler les effets négatifs de la révolution industrielle dans l'Europe du XIXe siècle. Aujourd'hui, chaque Chinois de plus de 18 ans est appelé à voter, ce qui traduit une évolution certaine des droits de l'homme14. Toutefois, l'appellation "République populaire de Chine" ne doit pas abuser : l'ouvrier américain est bien mieux protégé que son collègue chinois. Toutefois, s'ils ne sont pas légions, les progrès sont indubitables.
Les dynasties Shang et particulièrement Zhou, premières entités géopolitiques à l'origine du futur empire chinois fondé par Qin Shi Huangdi, étaient situées dans la région du fleuve Jaune. Depuis, le territoire s'est étendu dans toutes les directions, avec des périodes de rétrécissement ou de divisions, atteignant son apogée durant la dynastie Han, puis la dynastie Tang — qui œuvra grandement pour l'expansion vers l'ouest de la Chine, avec le développement de la route de la soie — et avec la dynastie Qing. La Chine des Qing incluait des territoires situés actuellement en Extrême-Orient russe, en Asie centrale et en Mongolie.
En -822, le traité de paix sino-tibétain fut signé entre l’empereur du Tibet, Tri Ralpachen et l’empereur chinois Muzong (820-824) de la dynastie Tang. Le traité permit de stabiliser les relations politiques, militaires et commerciales entre le Tibet et la Chine. Ainsi le traité délimita la frontière entre les deux empires15.
L'empereur de Chine se considérait en général comme le suzerain des régions environnantes. Beaucoup d'ethnies dites « barbares » étaient soumises au tribut. Les ambassades et cadeaux envoyés par les souverains étrangers étaient parfois également interprétés comme des signes d'allégeance.
L'importance territoriale de la Grande Muraille de Chine a été réduite avec l'accession au pouvoir de la dynastie Qing, qui inclut la Mandchourie, située au nord de la muraille, dans son territoire.
En 1683, avec la reddition du bref Royaume de Tungning établi par Koxinga à Taïwan où l'implantation Han venait de débuter, l'île devint une partie de l'empire Qing, l'archipel des Pescadores inclus. Siège d'une, puis deux préfectures provinciales, Taïwan fut cédé au Japon après la première guerre sino-japonaise en 1895. En 1945, à la fin de la seconde guerre sino-japonaise, le Japon abandonna ses prétentions sur l'île par le traité de Paix de San Francisco, et la République de Chine en prit le contrôle, avant de s'y réfugier en 1949 après la prise du pouvoir par le Parti communiste chinois. Depuis, la souveraineté du territoire est l'objet d'un conflit non résolu entre la République populaire de Chine et la République de Chine (Taïwan), la première considérant Taïwan comme une province à statut spécial dirigée par un pseudo "gouvernement" (les guillemets sont de rigueur dans la presse officielle), et la seconde continuant de s'affirmer gouvernement légitime de l'ensemble de la Chine. La montée du mouvement indépendantiste taïwanais, qui ne conteste pas seulement l'autorité de la République populaire de Chine, mais le principe même du rattachement de Taïwan à la Chine, rend le problème encore plus complexe.
Le découpage administratif de la Chine a varié au gré des changements d'administrations. Le premier niveau de division était les provinces, puis les préfectures, sous-préfectures, départements, commanderies, districts et enfin cantons. Les divisions les plus récentes ont ajouté le statut de ville-préfecture, ville-canton, villes et zones urbaines.
Historiquement, la plupart des dynasties chinoises ont pris leur essor dans le cœur de la Chine, à partir d'un des deux fleuves principaux, le fleuve Jaune et le Yangzi Jiang. Plusieurs dynasties ont eu des volontés expansionnistes, s'engageant dans des régions telles que la Mongolie intérieure, la Mandchourie, le Xinjiang, et le Tibet. La dynastie mandchoue des Qinget ses successeurs, la République de Chine et la République populaire de Chine, ont cimenté les incorporations de ces territoires. Ces territoires étaient délimités par des limes plutôt que des frontières rigides, bien connues alors dans les pays industrialisés. Ce problème de délimitation a donné lieu à une série de critiques sur l'intégration de certains territoires en RPC, notamment celle du Tibet et du Xinjiang (%u65B0%u7586, pinyin X%u012Bnji%u0101ng, qui signifie « nouvelle frontière » ou « nouveau territoire » en chinois ).
La Chine comprend une immense variété de paysages, avec des plateaux et des montagnes à l'ouest, et des plaines à l'est. Ainsi, les fleuves principaux coulent d'ouest en est, dont le Yangzi Jiang (ou Chang Jiang, « long fleuve »), le fleuve Jaune (centre-est), l'Amour (nord-est) ; certains coulent vers le sud (rivière des Perles, Mékong, Brahmapoutre...). La plupart de ces fleuves se jettent dans la mer de Chine méridionale ou la mer de Chine orientale.
La plupart des terres arables chinoises se situent autour des deux fleuves principaux, le Yangzi Jiang et le fleuve Jaune, qui sont aussi les foyers principaux des anciennes civilisations chinoises.
À l'est, sur le littoral de la mer Jaune et de la mer de Chine orientale, se trouvent de vastes plaines alluviales toujours densément peuplées ; le littoral de la mer de Chine méridionale est plus montagneux.
À l'ouest se trouvent de grandes plaines alluviales, avec de grands plateaux calcaires dans la région tibétaine, où se dresse le mont Everest. Au nord-ouest s'étendent les déserts du Takla-Makan et du Gobi, qui ont gagné en superficie, sans doute en raison de la sécheresse et de l'influence de l'agriculture.
Pendant de nombreuses dynasties, la frontière sud-ouest de la Chine a été délimitée par les hautes montagnes et les profondes vallées du Yunnan, qui séparent la Chine moderne du Myanmar (ex-Birmanie), du Laos et du Viêt Nam.
La Chine comporte de nombreux climats : au nord, un climat sec avec de sévères hivers ; au centre, un climat plus tempéré ; au sud, un climat sub-tropical.
Les formations paléozoïques de Chine sont pour la plupart marines ; les dépôts du mésozoïque et du tertiaire proviennent d'estuaires et d'eaux douces, ou de terres. Des groupes volcaniques composent certaines parties des grandes plaines du Nord. Dans les péninsules du Liaodong et du Shandong se trouvent des plateaux basaltiques.
Les conséquences de l'industrialisation et de la déforestation sont considérées être à l'origine des tempêtes de sable en provenance du désert de Gobi qui frappent la capitale, et de l'augmentation des violents typhons qui frappent le sud du pays. Le pays a ainsi perdu 1,6 milliard de tonnes de sol en 2004; 800 300 hectares de terre arable ont disparu, dont 145 000 hectares à cause de la construction immobilière et 63 700 à la suite de désastres naturels. De 1997 à 2004, la surface des sols arables a décru de 5,7 %, soit une perte nette de 7,46 millions d'hectares sur cette période.